Web Camp Day 2016 à Angers – La stratégie sur le web

Web Camp Day 2016 à Angers – La stratégie sur le web

2 mai 2016

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Web Camp Day 2016 à Angers
Le WebCamp Day est un rendez-vous incontournable pour ceux qui souhaitent s’informer des nouveautés en matière de webmarketing. Vous n’avez pu vous rendre à Angers le 2 mai ? C’est pas grave, l’agence Perspectives Marketing vous raconte ce qui s’y est passé ! On y trouvait 3 groupes de conférences : le cycle stratégie, le cycle opérationnel et le cycle référencement. Je me suis fait un petit mix entre le cycle stratégie et le cycle opérationnel, et ai sélectionné ces sujets :

  • l’automatisation des campagnes d’e-mailing,
  • le Growth Hacking,
  • le plan média off line et online,
  • et enfin, avez-vous encore besoin d’un site Internet ?

Conférence 1 – l’automatisation des campagnes d’e-mailing

Automatisation des campagnes d'e-mailing Pour faire simple, vous recevez une newsletter. Comme elle est bien faite, vous avez l’impression qu’elle s’adresse uniquement à vous. Ne vous en faites pas, il s’agit en réalité d’une campagne massive d’emailing. Néanmoins vous êtes intéressé par le contenu et vous cliquez sur un des liens présents dans la newsletter, pour aller lire un article par exemple

Le lendemain, vous recevez un autre e-mail dont le contenu donne l’impression de s’adresser encore plus personnellement à vous. Ils ont noté que vous étiez intéressé et pour vous remercier, on vous propose des promos exclusives seulement pour vous si vous décidiez d’acheter un article dans les 24H. Vous me suivez ?

Vous vous ressaisissez, vous n’allez quand même pas tomber dans le panneau. En plus vous ne croyez absolument pas aux discours des marketeux « On peut vendre n’importe quoi à n’importe qui ». Mais quand même, vous étiez intéressé, l’offre est tentante. Vous vous déconnectez de votre messagerie.

Plus tard dans l’après-midi, vous recevez un 3ème message : comme vous êtes super fidèle lectrice de la newsletter, on vous offre 10% de remise supplémentaire si vous passez commande, mais là c’est dernier carat. Alors vous craquez, carte bleue dans une main, la souris dans l’autre, vous cliquez sur le lien qui vous emmène à toute vitesse sur une page où l’on peut voir les mots « Ajouter au panier ».

Je pense qu’on l’a tous été un jour : des victimes d’une campagne d’automatisation de l’e-mailing. Vous croyiez quoi ? Que le type qui gère le site en question vous envoyait des mails juste pour vous ? Mais comment il savait que j’adorais le karaoké ?

L’envers du décor : l’email à l’ère industrielle

Ok, il y a un peu de boulot pour arriver à ça (et encore, je l’ai fait courte pour les besoins de l’article), mais c’est surtout de la préparation. L’idée c’est de peaufiner le premier mail qui va vous accrocher et le site sur lequel vous allez arriver. Il faut aussi préparer les mails de relance, en leur donnant un petit côté « Parce que c’est toi, je te fais une ristourne mais elle est valable que pendant… ».

Freddie, la mascotte de l'appli d'e-mailling MailChimp Le reste, c’est l’application d’e-mailing qui s’en charge. Elle a été programmée pour renvoyer des mails de relance à ceux qui ont ouvert le mail initial, puis envoyer un mail incitatif en fonction du clic qui a été effectué, et un petit coup de relance « urgente » si jamais vous ne commandiez pas assez vite. Il existe plusieurs applications qui permettent de le faire, telles que MailChimp, Mailjet, SendinBlue, Newsletter2Go. Si certaines proposent de nombreuses fonctionnalités gratuites, l’automatisation des campagnes d’emailing est souvent payante.

Allez, on ne s’emballe pas ! Avant de mettre en place ce type d’action avancée, je vous propose déjà dans un premier temps de réaliser de vraies campagnes d’e-mailings à destination de vos clients avec un bon ciblage, un bon message et en utilisant un vrai outil d’envoi d’e-mailings. Rien qu’en utilisant une application d’e-mailing (notre préféré : MailChimp), vous pourrez construire des e-mails graphiquement optimisés, les envoyer sans passer pour un spammeur et récolter des statistiques d’ouverture et de clics.

Alors s’il vous plaît, arrêtez de faire vos envois d’e-mailing avec Gmail ou Outlook !

Conférence 2 – Le Growth Hacking

Ok. Je vous avouerais que cette conférence a été un peu difficile pour moi. Je ne sais pas si c’était la conférence ou moi, mais j’ai eu du mal à cerner ce qu’est le growth hacking. Mais pas d’inquiétude, comme j’aime bien comprendre, j’ai fait des recherches !

Growth Hacking = « bidouiller la croissance » selon Wikipedia

Ça ne va pas nous aider… En revanche, l’article Qu’est-ce que le Growth Hacking ? est plus clair. En gros, il s’agit de booster la croissance d’une entreprise de manière fulgurante (à la manière de Facebook par exemple) non pas au moyen de techniques de marketing pures, mais plutôt en expérimentant toutes les techniques de marketing. Sur le lot, il y en a bien une qui va marcher.

Le growth hacking a un objectif unique : la croissance. Le « growth hacker » (on peut dire « pirate de croissance » si vous avez du mal à prononcer) va se concentrer sur :

  • l’acquisition de prospects,
  • leur conversion en clients,
  • la rétention de ces clients (ah, fidélité, quand tu nous tiens…),
  • débouchant sur la génération de revenus pour l’entreprise,
  • pour finalement arriver au point où c’est le client qui devient le commercial de l’entreprise

L’exemple de Facebook

  • acquisition de prospects : les premiers abonnés, au départ des camarades d’université de Mark Zuckerberg, s’inscrivent et invitent leurs potes,
  • conversion en clients : les potes se sont inscrits,
  • rétention des clients : tout ce monde a complété son profil pour avoir accès à plus de fonctionnalités, des jeux, etc.,
  • génération de revenus : les applis, jeux et la publicité débarquent sur Facebook : certains gratuits, mais pour avoir plus, il faut payer,
  • le client devient commercial de la boîte : vous n’avez jamais reçu d’invitations de la part d’amis à jouer à tel jeu ou utiliser telle appli ?

Comment on fait du Growth Hacking ?

Je ne sais pas trop en fait. Le “growth hacker” se doit a priori d’être expert dans l’analyse de données (et pas seulement l’analyse d’audience sur un site Internet), tout en possédant une compréhension intuitive des besoins de l’utilisateur. A ce titre, il fait également preuve de souplesse et d’imagination pour proposer et mettre en place des solutions innovantes, dont il analysera les retombées après coup. Clairement, le schéma est adapté aux start-ups, et finalement, à l’échelle du monde, le nombre de réussites grâce au growth hacking est assez restreint. Pour les activités plus traditionnelles, je resterais plutôt prudente et continuerai à proposer des outils et des méthodes marketing qui ont fait leur preuve.

Conférence 3 – Le plan média off line et online

Pas de surprise pour cette conférence, c’est globalement ce que je raconte dans la partie Stratégie commerciale. En effet, il est toujours plus judicieux de réfléchir à ses actions de communication à l’avance et non pas au moment où le chiffre d’affaires dégringole.

Le cercle vicieux : l’activité s’essouffle => plus de budget pour communiquer => relance d’activité difficile

Alors anticipons ! C’est pour cela que je vous propose d’élaborer en amont votre stratégie off line et online. Le truc, c’est de combiner les deux : en plus des outils traditionnels de communication

  • presse,
  • flyers,
  • animation sur le lieu de vente,
  • PLV, etc.

on dispose aujourd’hui d’outils de webmarketing très efficaces

  • site Internet vitrine ou marchand,
  • campagnes d’e-mailing,
  • réseaux sociaux,etc.

Alors on se met au point une stratégie aux petits oignons pour répondre à vos objectifs de vente, on mixe nos outils traditionnels (off line) et nos outils online, et on aide votre entreprise à grandir.

Conférence 4 – Avez-vous encore besoin d’un site Internet ?

Derrière ce titre un peu racoleur, la conférence visait surtout à mettre en avant l’efficacité et l’importance des réseaux sociaux dans sa stratégie de communication, sachant que 77% des français de plus de 15 ans les utilisent.

Pour répondre à la question posée : OUI, le site Internet n’est pas encore mort. Au contraire, il reste l’un des outils de conquête de nouveaux clients les plus performants. A condition qu’il soit bien construit (comprendre structuré), avec un contenu pertinent et de qualité et un temps de chargement réduit.

Pour conclure, chaque conférence m’a apporté de bonnes idées et des pistes à exploiter. J’ai hâte de pouvoir mettre en application quelques-unes des idées qui ont germé dans ma petite tête et de vous les proposer en réponse à des objectifs de communication et de commercialisation. Si vous y étiez, n’hésitez pas à me faire part de vos remarques en commentaires, sinon, bah, on se verra l’an prochain !