Retour sur le Web Island 2019 à Nantes : Acquisition & Transformation

par | 10 mai 2019

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WebCamp Day 2018 à Angers

A la veille du 3ème anniversaire de l’agence, vos consultants se sont rendus à la deuxième édition du Web Island à Nantes. L’événement a pris place dans les locaux de la CCI. Au programme, speed recruiting, une session de certification QASEO et surtout deux cycles de conférences : l’un portant sur l’acquisition, l’autre sur la transformation. Bref, il y en avait pour tous les goûts et voici ce qu’on en a retenu.

Cycle acquisition – Redonner sa valeur à l’éditorial

Syphaïwong BAY, consultante en stratégie de contenus chez Assonance
Pour cette conférence d’ouverture, Syphaïwong BAY, consultante en stratégie de contenus chez Assonance, a tenu à nous sensibiliser sur la valeur que nous accordions à la rédaction de contenu pour le web.

J’avais déjà apprécié sa conférence pendant le WebCamp Day 2018 à Angers, celle-ci était de qualité égale, voie un peu plus pimentée.

Faut-il éviter les filières littéraires pour réussir ?

Syphaï part de deux questions simples : sommes-nous conditionnés à moins valoriser les métiers littéraires, et faut-il éviter les filières littéraires pour réussir ? Suite à une enquête adressée à des rédacteurs web, elle dresse un constat alarmant : 36% des rédacteurs interrogés indiquent se trouver en situation de précarité.

Apparemment, tout le monde n’accorde pas la même valeur aux 3 piliers du SEO (technique, contenu et popularité) et n’est pas prêt à rémunérer équitablement entre ces 3 domaines.

D’après l’expérience que nous avons chez Perspectives Marketing, la technique est certes importante car elle constitue la base mais c’est bel et bien le contenu textuel qui fera la différence : soignez vos textes !

Redonner sa valeur à l'éditorial

Rédiger : un métier (pas un art)

La consultante indique que la rédaction est bel et bien un métier, qui nécessite certaines capacités :

  • adopter un ton et/ou un style,
  • être capable de synthétiser du contenu,
  • le copywriting : vendre et persuader avec des mots,
  • le storytelling ou l’accroche narrative.

Plusieurs marchés donc plusieurs prix

Tout comme le prix d’un site Internet, les offres sur la toile démarrent à quasiment rien sur certaines plateformes (à 5 EUR par exemple) et montent jusqu’à plusieurs milliers d’euros.

Conscients de ça, les clients doivent trouver le prestataire adapté à leurs besoins ; le prestataire doit quant à lui sensibiliser le client sur sa valeur ajoutée.

« Le bon prix est un prix qui est compris. »

Ce n’est de cette manière que nous pourrons nous orienter vers un marché plus responsable. Enfin, rappelons-nous que le rédacteur web ne peut être l’unique responsable d’une stratégie SEO.

Cycle acquisition – Pour un numérique durable, éthique, inclusif & paritaire

Rémy Marrone
Rémy Marrone, enseignant en marketing digital, a brillamment remplacé la conférence initiale (qui traitait de Facebook Ads). Il a brossé un tableau plutôt déprimant du numérique actuel :

  • très peu de femmes présentes dans les métiers du numérique,
  • le numérique ne constitue pas tant que ça une économie verte : à titre d’exemple, Netflix représente 15% de la bande passante mondiale, ce qui a pour effet d’augmenter drastiquement la consommation des serveurs sur lesquels les vidéos sont hébergés,
  • le « tout connecté » (ordinateurs, télés, smartphones, montres, voitures) fait littéralement chauffer les serveurs et facilite l’émission de gaz à effet de serre.

A quand la sobriété numérique ?

Rémy Marrone a donc listé toute une série d’initiatives qui tendent vers la sobriété numérique. J’ai surtout retenu le projet de Green Code Lab qui vise notamment la création d’un label d’éco-conception web.

Toutes les initiatives présentées par Rémy Marrone sont très louables, mais j’éprouve toujours des difficultés à percevoir comment elles pourraient se transformer à grande échelle ; honnêtement, si l’écologie était la priorité de nos dirigeants, ça ferait longtemps que les usines automobiles et pétrochimiques auraient été fermées.

De la même manière, comment expliquer, à l’heure où tout doit aller vite, qu’on ne doit pas commander sur Amazon (pour être livré dans la journée) et qu’il faut privilégier un autre e-commerçant qui livrera dans 15 jours ? Je ne suis pas client moi-même, mais comment dit-on à pas mal de personnes : euh les gars, va falloir arrêter Netflix, ça pollue !

J’ai quand même adopté une bonne pratique : j’éteins désormais mes écrans d’ordinateur le soir. J’ai également appris qu’en moyenne, la population changeait de téléphone tous les 18 mois : je viens de changer le mien, au bout de 8 ans ! Enfin, je compte jeter un oeil aux prestations d’hébergement proposées par Infomaniak, un hébergeur classé « green » (sans renier O2Switch pour autant).

Cycle acquisition – Comment réussir une presta SEO (ON et OFF) ?

Vu le titre, vous devez vous douter qu’il s’agit là de l’une des interventions que j’attendais. Est-ce qu’il est encore besoin de présenter Julien Jimenez, fondateur de Korleon Biz, une agence de référencement naturel ? Son collègue, Sylvain Delaporte, présentait quant à lui l’outil Next Level, qui permet de doper son netlinking (la popularité de son site, 3ème pilier du SEO).

Julien Jimenez, consultant SEO chez Korleon Biz
Sylvain Delaporte, consultant SEO chez Next Level

Le référencement « on site » et « off site » : complémentaires ?

Pour les néophytes en référencement, précisons ici que les optimisations sont dites

  • « on site » lorsqu’elles sont effectuées sur le site,
  • « off site » lorsqu’on optimise le référencement d’un site en dehors du site, c’est-à-dire que l’on va créer des liens vers le « money site » (le site principal) : il s’agit ici d’une prestation de netlinking, le fameux 3ème pilier du SEO.

Peut-on réussir un bon référencement sans optimisations « on site » ou sans optimisations « off site » ? Bien sûr que non ! En revanche, il faut faire les choses dans l’ordre.

Pour rappel, le référencement (ou SEO), c’est

  1. la technique : le « https », compatibilité mobile, vitesse, l’indexation des pages pertinentes, un bon maillage interne, etc.
  2. le contenu : vos textes et la façon dont ils sont structurés (H1, H2, H3, balise title, balise meta description, densité de mots clefs et cocon sémantique), et dans un second temps vos images et leurs attributs alternatifs (ou attribut alt),
  3. la popularité : la qualité des liens qui pointent vers votre site ; on entend par qualité d’un lien le fait que celui-ci soit placé sur un site faisant autorité dans un domaine donné.

Vous pouvez faire tout le tuning que voulez sur une voiture, si elle est mal construite, elle n’ira jamais sur un circuit. Un site Internet, c’est pareil !

Je suis à 100% d’accord avec cette remarque de Julien Jimenez. Et logiquement, pour un site Internet, on commence par la technique, on peaufine son contenu puis on attaque le netlinking.

Les deux consultants précisent également que l’accompagnement du client est primordial : un client rassuré est un client efficient. Je suis d’autant plus heureux d’avoir entendu ceci car c’est comme ça que nous fonctionnons aussi chez Perspectives Marketing.

Cycle acquisition – Gagnez le coeur de Google grâce à l’analyse de logs

Nicolas DUVERNEUIL, spécialiste SEO chez OnCrawl
Leïla ELAMRI, experte SEO chez Mediaveille

Nicolas DUVERNEUIL, spécialiste SEO chez OnCrawl, et Leïla ELAMRI, SEO chez Mediaveille, ont présenté conjointement l’intérêt d’utiliser un outil d’analyse de logs serveur.

Afin de comprendre le fonctionnement du Google Bot qui vient crawler votre site, sa fréquence de crawl, le budget de crawl (le robot de Google ne reste pas éternellement sur nos sites, il alloue une partie de ses ressources, d’où l’appellation « budget »), les deux experts utilisent l’outil OnCrawl.

Sur papier et durant la présentation, j’ai trouvé l’outil séduisant. En particulier lorsque les deux consultants indiquent que l’analyse de logs permet de remonter des erreurs que l’on ne peut pas voir avec Google Search Console. Je suis freiné dans mes ardeurs par deux points :

  • le tarif : pas vraiment par le montant (149 EUR/mois je crois) mais parce que nous avons d’autres projets d’investissements qui sont prioritaires (et du coup mis bout à bout ça commence à chiffrer),
  • la taille de notre site qui ne justifie peut-être pas l’acquisition d’un tel outil.
Mathieu GHEERBRANT, co-fondateur de l'agence SEO Hackers

Cycle acquisition – SEO : les clefs de la pertinence aujourd’hui… et demain ?

J’avais déjà vu Mathieu GHEEBRANT au WebCamp Day 2017 à Angers, en compagnie de son associé Paul SANCHES. Co-fondateur de l’agence SEO Hackers, Mathieu GHEERBRANT est cette fois venu seul nous parler de la pertinence d’un site Internet.

Le must : maîtriser l’attente de l’internaute.

En quoi un site Internet est-il pertinent (aux yeux de Google) ?

Pour Mathieu GHEERBRANT, plusieurs critères doivent être pris en compte pour qu’un site soit jugé comme pertinent par le moteur (et donc proposé dans ses résultats de recherche aux internautes) :

  • la compatibilité mobile : absolument indispensable aujourd’hui car les habitudes de consultation des sites ont changé,
  • la structure des pages : Google se veut aujourd’hui un moteur de réponse aussi il faut adapter ses pages en fonction des requêtes posées. Le H1 reformule désormais la requête et ce qui se servait jadis d’intro doit apporter désormais une réponse synthétique, qui sera développée ensuite avec les H2, du texte et des media dans la page,
  • la maîtrise du contexte : les résultats de recherche sont contextualisés. En l’absence de contexte dans la requête, Google propose ainsi à la fois des produits à vendre, des vidéos, des images, du texte informatif, etc. Le contexte permet de prévoir l’intention de recherche de l’internaute.

Cycle transformation – Marketing automation, derrière le buzzword, une méthode concrète pour mieux vendre !

Voilà c’en est fini du cycle Acquisition. On attaque maintenant (brièvement) le cycle Transformation avec trois conférences auxquelles Géraldine a pu assister. La première est dispensée par Pierre AMMELOOT, spécialiste du marketing automation.

L’automation est un outil au service de la prospection. L’utilisation de l’automation permet de rester en contact régulier avec ses prospects, dans l’objectif de vendre mieux, vendre plus.

Sans action concrète, seulement 1% de vos prospects deviendront des clients.

Grâce à l’automation, augmentez de 39% votre taux de transformation

En effet, en conservant un contact quasi permanent avec vos prospects, ces derniers ne vous oublient pas. Ne laissez pas partir le moindre prospect ayant témoigné son intérêt pour l’un de vos produits/services. Cas typique : la relance des paniers abandonnés sur une boutique en ligne.

Pierre AMMELOOT, spécialiste du marketing automation

Cycle transformation – Attirez plus de clients grâce à de meilleurs avis

Thomas MATHIEU, co-fondateur de Guest Suite

74% des prospects passent à l’acte d’achat grâce aux avis.

Thomas MATHIEU est co-fondateur de Guest Suite, leader français de l’e-réputation. Durant son intervention, il nous fournit de précieux conseils relativement simples à mettre en place :

  • recherchez votre entreprise sur Google pour voir si elle est présente sur des plateformes qui donnent des avis sur votre société,
  • revendiquez les fiches qui traient de votre entreprise, de manière à gérer votre e-réputation,
  • répondez à tous les avis, qu’ils soient positifs ou négatifs,
  • personnalisez chacune de vos réponses et évitez les réponses bateau de type « merci pour votre avis ».

Comment répondre à un avis négatif ?

A une autre époque pas si lointaine, on pouvait modérer les avis pour ne laisser apparaître que les avis positifs. Les plateformes ont vite pris conscience des abus possibles et aujourd’hui, la tendance est à la transparence.

Dans le cas où vous écopez d’un avis négatif (justifié ou non peu importe), ne répondez pas directement au client mécontent car cela finirait assez vite en discussion de cour de récréation. Profitez-en au contraire pour faire ressortir le côté positif de ce que vous avez mis en place qui vient s’opposer à l’avis laissé. Par exemple :

Exemple d’avis négatif

Pas de wifi dans ce camping. A éviter.

Exemple de réponse

Nous avons rencontré cet été des problèmes de connexion, que nous avons résolus en faisant intervenir un nouveau fournisseur d’accès à Internet. Vous êtes le bienvenu à revenir passer vos vacances chez nous.

Cycle transformation – Clarifiez votre positionnement et gagnez du temps grâce à l’UX design

Carole LAIMAY, UX Designer à Saint-Nazaire
Carole LAIMAY, UX Designer installée à Saint-Nazaire, nous explique pendant sa conférence l’importance de l’UX. L’UX ou l’expérience utilisateur concerne la qualité de ce qu’un utilisateur vit dans un environnement numérique.

Nous le vivons tous au quotidien. Dès que l’on arrive sur un site : « c’est pas pratique, je ne trouve pas ce que je veux, ils auraient dû faire comme ça » (on l’a tous pensé au moins une fois), on parle d’Expérience Utilisateur ou UX (en l’occurrence, pas une bonne expérience)

C’est compliqué de faire simple ? Bah, oui, quand même…

Comment on fait de l’UX, chef ?

Il va falloir réfléchir un peu. Beaucoup en fait. Pour un site Internet, il s’agit de penser à l’architecture et l’organisation de son site avant tout développement.

En définissant un objectif précis pour son site, on peut déterminer quelle sera l’architecture la plus adéquate.

Enfin, en cas d’évolution des besoins du site, il vaudra mieux retravailler l’architecture (potentiellement) dans sa globalité plutôt que de mettre en place des rustines qui engendreraient une perte en rentabilité.

Web Island 2ème édition : les conclusions ?

Nous étions déjà des « habitués » du WebCamp Day d’Angers. Le Web Island a été la bonne surprise de la fin du mois d’avril : les conférences étaient enrichissantes (on vous a juste fait un résumé de presque 8H d’interventions) et les intervenants très accessibles. Les locaux de la CCI se prête bien à ce type de manifestation, sauf si le Web Island est amené à attirer plus de monde, où dans ce cas on va commencer à se sentir à l’étroit.

Le pire, c’est qu’on a failli ne pas y aller car je crois qu’il y avait un WordCamp à Paris à la même date. Vu la qualité de cette édition, normalement, on y retourne l’année prochaine.

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